(Vidéo) Israël-Palestine : l’exception du Maroc au Proche-Orient
(VIDÉO) ISRAËL – PALESTINE : L’EXCEPTION DU MAROC AU PROCHE-ORIENT
Une fois de plus, le Maroc s’est distingué par ses capacités uniques et son style distinctif, même dans une région où la compétition internationale est intense. Nous parlons ici du Proche-Orient, actuellement en proie à un conflit meurtrier entre Israël et Gaza, qui a entraîné un encerclement étouffant jusqu’à une crise alimentaire, suscitant un profond désespoir au sein de la communauté internationale. Malgré ces défis, le Maroc a réussi à se démarquer.
Il s’agit sans aucun doute d’un des moments humanitaires les plus remarquables de ce conflit entre Israël et Gaza. L’exploit marocain consistant à acheminer 40 tonnes d’aide humanitaire par voie terrestre vers les habitants de la bande de Gaza, plongés dans une situation dramatique de famine, mérite une reconnaissance unanime. De nombreux pays voisins tels que l’Égypte et la Jordanie, ainsi que des acteurs de la communauté internationale comme les pays européens et les États-Unis, ont tenté de réaliser cet exploit sans succès. Le Maroc l’a concrétisé, suscitant une admiration généralisée.
Cette réussite marocaine a été saluée par Washington et Paris, malgré les multiples tentatives diplomatiques ayant échoué à persuader Israël de desserrer son étreinte sur la bande de Gaza et d’ouvrir les nombreux points de passage terrestres qui l’encerclent. Face à cette impasse, ces pays ont été contraints d’avoir recours à des largages aériens de vivres et de produits essentiels pour secourir des habitants de Gaza désespérés.
Le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahu a utilisé l’ouverture des points de passage terrestres comme un levier de chantage maximal pour obtenir la libération des otages israéliens détenus par le Hamas. Cette question est devenue si cruciale qu’Israël a résisté à toutes les pressions internationales, risquant ainsi de subir d’importantes pertes en termes d’image et de soutien.
C’est dans ce contexte spécifique qu’il convient de considérer cette réalisation marocaine, qui consiste à acheminer de l’aide humanitaire aux Palestiniens de la bande de Gaza par voie terrestre, une première depuis le début du conflit. Le Maroc a ainsi démontré son exceptionnalisme au sein du Proche-Orient.
Cette exception découle également du travail essentiel accompli sur le terrain par l’Agence Beyt Mal Al Qods, relevant du Comité Al Qods présidé par le Roi Mohammed VI. Cette agence constitue un précieux levier logistique et diplomatique, défendant les intérêts des Palestiniens et maintenant leur cause au centre de l’attention mondiale.
Pour réussir à acheminer l’aide humanitaire par voie terrestre, la diplomatie marocaine a dû mobiliser toute son influence auprès du gouvernement israélien pour le convaincre de céder sur des points qu’il avait refusés au reste du monde.
Cette réalisation, qui met en lumière la diplomatie marocaine, est sans aucun doute le fruit du magistère moral, de la crédibilité et de la confiance dont jouit le souverain marocain dans la région et auprès des parties impliquées dans ce conflit.
Cet événement est loin d’être anodin. Il met en lumière les pays capables de jouer un rôle majeur dans la recherche d’une solution à ce conflit. Pourquoi ne pas envisager le Maroc comme une puissance médiatrice pour trouver un compromis entre la construction indispensable d’un foyer national palestinien vivant aux côtés d’Israël, garanti dans sa sécurité ? Pourquoi ne pas voir le sol marocain comme un lieu de réconciliation entre Palestiniens, toutes tendances confondues, et Israéliens, afin de forger un compromis historique garantissant une coexistence pacifique entre les deux peuples ?
Avec le Roi Mohammed VI à sa tête, le Maroc dispose de toutes les qualités nécessaires pour mener à bien une telle mission : une réputation internationale basée sur le sérieux et l’efficacité, des relations solides avec les grandes puissances mondiales, un leadership reconnu, un programme clair de paix et de prospérité, ainsi qu’une proximité historique avec les Palestiniens et des relations constructives avec le leadership israélien.
Tous ces éléments réunis font du Maroc une force diplomatique à part entière et justifient son rôle de premier plan dans la recherche d’une solution durable à l’un des conflits régionaux les plus anciens, qui continue de générer frustrations, souffrances et guerres meurtrières.
Après avoir été le premier à ouvrir un passage terrestre pour l’aide humanitaire, pourquoi le Maroc ne serait-il pas le premier à insuffler un espoir de paix dans cette région ?
40 tonnes d’aide ont notamment été envoyées par le Maroc par voie terrestre. Il s’agit du premier pays à pourvoir le faire. Pour en parler, Samira Sitaïl, ambassadrice du Maroc en France, était invitée sur franceinfo.
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