Mondial 2030 : le futur stade Hassan 2 inquiète en Espagne
Mondial 2030 : le futur stade Hassan 2 inquiète en Espagne
Bien que le pays hôte de la finale de la Coupe du Monde 2030 n’ait pas encore été officiellement désigné, une tension palpable commence à se faire sentir dans les médias espagnols concernant les chances du Maroc d’accueillir ce match emblématique. Ces inquiétudes se concentrent particulièrement sur la possibilité que le nouveau stade Hassan II à Benslimane, situé près de Casablanca, devienne le lieu de cette rencontre historique, au détriment des stades espagnols.
Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et du comité d’organisation de la Coupe du Monde 2030, ne ménage pas ses efforts pour réaliser cette ambition. Il aspire à voir la finale de ce Mondial, qui sera organisé conjointement par le Maroc, l’Espagne et le Portugal, se dérouler sur le sol marocain. Cette ambition a été rapportée par le quotidien Al Akhbar dans son édition du 23 août.
Selon ce journal, plusieurs médias espagnols ont exprimé leur préoccupation face à la stratégie déployée par le Maroc, sous l’impulsion de Fouzi Lekjaa, pour décrocher l’organisation de la finale de la Coupe du Monde 2030. Traditionnellement, les Espagnols étaient convaincus que cette finale aurait lieu dans l’un de leurs stades les plus emblématiques, soit le Santiago Bernabeu à Madrid, soit le Camp Nou à Barcelone. Cependant, l’initiative marocaine semble maintenant remettre en question cette certitude.
Les médias ibériques rapportent que le Maroc est de plus en plus perçu comme un rival sérieux pour l’Espagne, non seulement pour l’organisation de la finale, mais aussi pour le match d’ouverture de la Coupe du Monde. L’élément central de cette concurrence est le futur stade Hassan II, dont la capacité de 115.000 places en ferait l’une des plus grandes infrastructures sportives au monde. Ce projet est présenté comme le fer de lance de la candidature marocaine et pourrait jouer un rôle décisif dans la course pour accueillir la finale.
D’après ces sources, le stade Hassan II représente une avancée majeure pour le Maroc dans la compétition pour accueillir la finale. En effet, sa construction permet au royaume de répondre parfaitement aux critères stricts définis par la FIFA pour ce type d’événement. De plus, l’absence de projets de construction de nouveaux stades en Espagne pourrait donner un avantage supplémentaire au Maroc. Le Santiago Bernabeu et le Camp Nou, bien qu’historiques, pourraient être perçus comme moins modernes comparés au nouvel équipement marocain, ce qui renforce l’attrait de la candidature marocaine.
Le rapport souligne également que le Maroc ne se contenterait pas de briguer seulement l’un des matchs majeurs de la compétition. En effet, le royaume semble déterminé à ne pas renoncer à l’idée d’accueillir la finale elle-même. Cette détermination s’appuie sur une vision stratégique plus large, où le Maroc cherche à renforcer sa position en tant que hub sportif de premier plan en Afrique et dans le monde arabe.
La construction du stade Hassan II, qui est présentée comme une infrastructure de classe mondiale, pourrait ainsi bouleverser les attentes initiales. Ce projet ambitieux met en lumière la volonté du Maroc de se conformer aux plus hauts standards internationaux, non seulement pour satisfaire les exigences de la FIFA, mais aussi pour surpasser ses concurrents.
Alors que l’Espagne n’envisage pas la construction de nouvelles infrastructures pour cette Coupe du Monde en 2030, le Maroc pourrait bien bénéficier de cet écart en proposant un stade ultramoderne, le plus grand du monde, qui correspond aux attentes d’un événement d’une telle envergure. Ce contexte ajoute une dimension supplémentaire à la compétition entre les pays organisateurs, avec un Maroc qui se positionne de manière stratégique pour accueillir la finale du Mondial 2030.