vendredi, novembre 22, 2024
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(Vidéos) TICAD : la presse italienne réagit aux intrigues de l’Algérie

TICAD 2024 : la presse italienne réagit aux intrigues de l’Algérie

La presse italienne a réagi au dernier rebondissement de la situation en Algérie, notamment à travers le site d’information « Informazione.it », qui a mis en avant les événements survenus lors du Forum international de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD). Cette réunion préparatoire, qui s’est tenue dans la capitale japonaise le vendredi et le samedi précédents, a été marquée par un incident diplomatique majeur impliquant la délégation algérienne.

Lors de cette réunion, un membre du front séparatiste, infiltré illégalement avec la délégation algérienne, a brandi une fausse pancarte abîmée affichant l’inscription « République Sahraouie », une entité non reconnue par la communauté internationale. Cette action a immédiatement suscité une réaction des représentants japonais, qui ont réaffirmé leur non-reconnaissance de cette prétendue république et ont souligné que la présence de ses représentants à la conférence ne modifie en rien la position officielle du Japon.

L’article d’Informazione.it note que cette manœuvre de l’Algérie a non seulement terni l’image du pays, mais a également porté atteinte à celle de l’ensemble du continent africain. De plus, elle a mis en lumière la fragilité de la prétendue « République Sahraouie », surtout dans un contexte où de nombreux pays soutiennent désormais la souveraineté marocaine sur son Sahara atlantique, et où de moins en moins de nations adhèrent à la thèse du « droit à l’autodétermination » défendue par l’Algérie. L’article souligne également l’ironie de la situation, puisque l’Algérie elle-même refuse ce droit à d’autres populations, telles que les Kabyles qui la réclament depuis de nombreuses années de manière très pacifique (c’est leur credo).

Le journal italien met en évidence que les événements de Tokyo illustrent la réalité selon laquelle le groupe séparatiste armé qui se fait appeler « polisario » n’est rien de plus qu’une création de l’Algérie, qu’elle fiance et héberge dans le Sahara oriental marocain, destinée à maintenir et entretenir un conflit artificiel contre le Maroc. Cette stratégie, selon l’article, est également reflétée dans la campagne présidentielle algérienne, qui se concentre davantage sur ce conflit inventé que sur les véritables défis auxquels est confronté le peuple algérien, largement touché par la pauvreté et la répression.

En conclusion, Informazione.it recommande à l’Algérie et à ses dirigeants de se recentrer sur leurs affaires internes et de tirer profit des investissements et des opportunités de coopération offerts par les réunions du TICAD, au lieu de poursuivre des conflits illusoires.

Comme cela a souvent été le cas, des éléments du front Polisario ont tenté de s’infiltrer dans une réunion préparatoire au sommet TICAD Afrique-Japon qui est prévu pour l’année prochaine. Certains membres du Polisario ont réussi à entrer dans la salle de réunion grâce à des passeports diplomatiques algériens.

Le site électronique du journal italien Informazione a qualifié l’incident algérien survenu à Tokyo comme l’une des pages les plus sombres de l’histoire de la diplomatie africaine. Il dénonce le fait d’avoir introduit un invité non prévu et de l’avoir placé illégalement derrière une pancarte portant le nom d’une entité non reconnue par le pays hôte d’une rencontre internationale, considérant cet acte comme un scandale sans précédent dans les annales diplomatiques.

Le site ajoute que ce comportement a non seulement aggravé l’image déjà ternie de l’Algérie, mais a également porté un coup sévère à toute l’Afrique. Cela met en évidence l’aspect illégitime d’une entité factice, rejetée partout, ainsi que l’inconsistance du régime militaire algérien, qui s’efforce par tous les moyens de la maintenir en vie.

Le média exprime son étonnement qu’au lieu de contribuer positivement à une rencontre dont le but principal est le développement du continent africain, le régime algérien ait choisi de mettre en oeuvre des manœuvres diplomatiques dans le seul but d’essayer (en vain) de nuire au Maroc… Dans un forum de cette nature, où chaque État soucieux de ses intérêts économiques chercherait à attirer des investissements et des opportunités de développement, l’Algérie, quant à elle, a poursuivi un tout autre agenda.

Une vidéo largement diffusée montre un membre du Polisario sortant une contrefaçon de pancarte « officielle » de sa sacoche, avant que la délégation marocaine ne proteste contre cette intrusion.


Un représentant du MAE algérien a plaqué au sol un diplomate marocain qui souhaitait retirer la pancarte contrefaite (avec une charte graphique différente) « République Arabe Sahraoui Démocratique » placée sur la table illégalement et discrètement alors qu’il n’a pas été officiellement invitée par les organisateurs japonais.






Les médias japonais sont atterrés par cette réaction ubuesque et débattent de l’extrémité algérienne sur la question du Sahara Occidental Marocain.

Le comportement des membres du Polisario, soutenus par l’Algérie, vise à créer une crise entre le Maroc et le Japon par le biais d’une diplomatie opportuniste fondée sur la falsification des faits et la manipulation pour obtenir des victoires symboliques.

Le même jour, les médias algériens ont continué à rapporter la participation du Polisario au sommet, malgré leur expulsion, ce qui a conduit à un scandale diplomatique pour le régime algérien. Le Japon a également exprimé son rejet et sa condamnation de la participation du secrétaire général du Polisario au sommet TICAD, qui s’est tenu les 27 et 28 août 2022 à Tunis. Lors de la première session plénière, la délégation japonaise a souligné que le TICAD est un forum dédié au développement de l’Afrique et que la présence d’entités non reconnues par le Japon ne change en rien sa position.

La position du Japon a été réaffirmée à plusieurs reprises : les invitations à participer au sommet, qui auraient dû être émises conjointement par la Tunisie et le Japon, n’ont été envoyées qu’aux pays reconnus par Tokyo. En revanche, la Tunisie, en tant que pays hôte, a envoyé une invitation unilatérale au Polisario, nuisant gravement à l’esprit de sérieux et de calme attendu pour cette rencontre.

En réponse à cet incident, le Maroc avait décidé de ne pas participer au sommet et a rappelé son ambassadeur en Tunisie pour consultation, après l’accueil officiel réservé par le président tunisien Kaïs Saïed au leader du Polisario, Brahim Ghali, à l’aéroport international de Tunis-Carthage.

L’incident au sommet TICAD a révélé les tensions diplomatiques persistantes dans la région et les stratégies divergentes des pays impliqués. Tandis que le Maroc et le Japon maintiennent une position de fermeté face à la manipulation du processus, l’Algérie (et ses alliés dont le nombre se réduit comme peau de chagrin) continue de promouvoir une diplomatie conflictuelle qui ne fait que renforcer les divisions existantes.