mercredi, janvier 22, 2025
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Infrastructure ferroviaire : le Maroc va investir 96 MMDH d’ici 2030

Infrastructure ferroviaire : le Maroc va investir 96 MMDH d’ici 2030

Le Maroc va investir 96 milliards de dirhams dans l’infrastructure ferroviaire à l’horizon 2030

Les investissements dans l’infrastructure ferroviaire et l’amélioration de la qualité des services devraient atteindre 96 milliards de dirhams à l’horizon 2030 a indiqué, mardi à Rabat, le ministre du Transport et de la logistique, Abdessamad Kayouh, dans un exposé lors d’une réunion de la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines, de l’environnement et du développement durable à la Chambre des représentants.

Ces investissements comprennent 53 milliards de dirhams pour la construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Kénitra et Marrakech et le développement du transport ferroviaire régional sur le réseau existant, 29 milliards de dirhams pour l’acquisition de 18 trains à grande vitesse et 150 trains multiservices ainsi que 14 milliards de dirhams pour la construction ou la réhabilitation d’une quarantaine de gares et le maintien de l’efficacité du réseau national, a-t-il précisé.

Ces projets s’inscrivent dans le cadre d’un plus large plan de développement du réseau de transport ferroviaire au Maroc à l’horizon 2040, qui vise à relier 43 villes marocaines contre 23 actuellement, 87% de la population contre 51% actuellement, 12 aéroports internationaux et 12 ports par voie ferroviaire contre un aéroport et six ports actuellement, en plus de la création de 300 000 emplois, a ajouté le ministre du Transport et de la logistique.

La liaison ferroviaire avec le Port Nador West Med est l’une des conditions de réussite de ce grand projet, similaire à Tanger Med, avec un investissement de 4,3 milliards de dirhams, a indiqué M. Kayouh, notant que l’état d’avancement des travaux de ce projet a atteint 17%, avec la réalisation des études détaillées et l’engagement des procédures d’acquisition des terrains.

En outre, Abdessamad Kayouh a souligné que l’augmentation des besoins de l’Office national des chemins de fer (ONCF) en wagons représente une opportunité pour développer un écosystème industriel ferroviaire qui renforce l’indépendance du Maroc dans le secteur du transport ferroviaire.

Le ministre du Transport et de la logistique a fait état de la création et du démarrage d’une unité locale de fabrication de trains, le développement d’un système de fournisseurs et de sous-traitants, la création d’une joint-venture entre les constructeurs et l’ONCF pour assurer la maintenance courante et industrielle et orienter l’unité de production industrielle vers le développement de l’exportation vers les marchés africains et européens.

Lors de cette séance, les parlementaires ont appelé à l’interconnexion ferroviaire des régions et provinces non incluses dans le réseau ferroviaire actuel, dans le but de promouvoir le développement économique et social desdites régions au service de la justice spatiale.