40 milliards de dirhams par an pour développer les infrastructures du Maroc
Le Royaume entend miser 40 milliards de dirhams par an pour renforcer le développement de ses infrastructures.
Le Maroc veut investir davantage dans le développement de ses infrastructures. Pour ce faire, des investissements d’environ 40 milliards de dirhams seront réalisés chaque année dans les divers domaines de compétence du ministère de l’Équipement, rapporte Les Inspirations Eco.
Le quotidien indique que l’objectif est de renforcer les investissements publics avec une répartition régionale équitable, l’intégration du secteur informel, la consécration des principes de bonne gouvernance et le soutien aux PME.
Selon le ministre de l’Équipement, du transport et de la logistique, Abdelkader Amara, les mesures du gouvernement s’inscrivent dans la continuité des grands chantiers d’équipement visant à soutenir le secteur du transport.
Dans le détail, sur le moyen terme, il est question de parachever le méga-projet de voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla pour un investissement de plus de 10 milliards de dirhams et d’assurer le raccordement routier du port de Nador West Med pour 1,3 milliard de dirhams, en plus de l’autoroute Guercif-Nador pour 4,5 milliards de dirhams.
Le triplement des tronçons d’autoroute au niveau de la région Casablanca-Settat, avec un investissement dépassant les 5 milliards de dirhams, figure également dans la liste.
«Nous sommes en train de boucler une étude sur le projet relatif à l’autoroute Marrakech-El Kelâa des Sraghna-Béni Mellal-Khenifra, d’un coût d’environ 12 milliards de dirhams», assure le ministre.
Il précise que 430 milliards de dirhams ont été investis en 20 ans dans des domaines relevant des compétences du ministère. Notons que, sur la période 2012-2016, le ministère a investi près de 101,5 milliards de dirhams dans ses secteurs d’intervention.
Il faut souligner que c’est le secteur des routes et des autoroutes qui a reçu la part du lion avec 49,7 milliards de dirhams d’investissements, suivi du secteur ferroviaire avec 31,7 milliards de dirhams et des projets portuaires qui ont totalisé 14,2 milliards de dirhams.
Pour Les Inspirations Eco, il va sans dire que la pandémie du nouveau coronavirus, avec ses répercussions négatives sur les secteurs de l’équipement, du transport et de la logistique, ainsi que ses conséquences attendues sur le long terme, n’a altéré ni la vision, ni les ambitions du gouvernement en matière d’investissement dans les infrastructures solides.
Il s’agit aussi d’accélérer la reprise économique après trois mois de léthargie de l’appareil de production économique national sous l’effet de la pandémie de la Covid-19, ajoute le journal.
Par ailleurs, en ce qui concerne la reprise de l’activité des entreprises de transport routier et touristique, de transport en commun des voyageurs et de transport mixte, le ministre souligne que ce dossier a été traité en deux phases à travers l’instauration de cahiers des charges.
Ainsi, 168 entreprises de transport et 80 gares routières ont repris leur activité, alors que le transport ferroviaire a repris son activité à presque 100%, sauf dans la ville de Tanger, précise Les Inspirations Eco, qui ajoute que les centres de visite technique ont aussi repris leur activité.
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