vendredi, novembre 22, 2024
InternationalNationalSociété

Ramadan: une campagne au Maroc pour boycotter les dattes algériennes

Ramadan: une campagne sur les réseaux sociaux au Maroc pour boycotter les dattes algériennes




Des médias algériens ont dénoncé, ces derniers jours, une campagne de boycott visant les dattes algériennes au Royaume du Maroc, qui aurait été lancée sur les réseaux sociaux avec des informations mettant en cause la qualité de ce produit.

«Concrètement, des messages ont été détectés, avertissant que ces dattes algériennes sont « falsifiées », qu’elles provoquent le cancer ou qu’elles présentent une contamination nucléaire en raison de tests effectués par la France dans le Sahara algérien à l’époque coloniale», écrit l’agence Europa Press.

Cette campagne aurait également été lancée quelques semaines avant le début du Ramadan, mois sacré au cours duquel la consommation de dattes augmente traditionnellement.

Elle coïncide aussi avec une crise bilatérale pour laquelle les relations diplomatiques sont rompues entre les deux pays, depuis août 2021.




«À tout cela s’ajoutent les critiques de l’Algérie sur le changement de position de l’Espagne et son soutien au plan marocain d’autonomie comme solution au différend sur le Sahara occidental au détriment du Front Polisario, allié d’Alger», précise l’agence.

Dimanche, le média algérien TSA a, en effet, signalé une «nouvelle campagne pour boycotter la datte algérienne» qui «se déroule sur les réseaux sociaux, après celle d’avril 2021».

«Sur Twitter, elle est lancée par des internautes marocains sous le hashtag #boycott _ dattes_ algériennes», précise-t-on de même source.

Tweets à l’appui, le média précise que «les initiateurs de cette campagne prétendent que les dattes algériennes auraient été cultivées sur des terres ayant subi les irradiations nucléaires suite aux essais français dans le Sahara algérien», tandis que «d’autres prétendent que les dattes algériennes seraient « frelatées »».

Cette campagne a fait réagir des internautes algériens, qui y auraient «répondu massivement» pour défendre les dattes algériennes, conclut-on.




À LIRE AUSSI:

Les vraies raisons du boycott des dattes algériennes au Maroc